Le débat sur la Cisjordanie se concentre souvent sur les aspects géopolitiques complexes, mais une discussion récente met en lumière la réalité crue et choquante sur le terrain : la disparition pure et simple de villages entiers sous l’effet de la colonisation. Le phénomène de l’expansion des colonies est alimenté par des dynamiques inattendues, impliquant directement des communautés d’Amérique du Nord.

Les mécanismes de l’accaparement des terres

L’une des révélations les plus troublantes concerne la manière dont ces transferts de propriété sont organisés, impliquant des individus venant des États-Unis et du Canada. Selon cette analyse, il existe des « séminaires immobiliers » organisés dans des synagogues, notamment à New York, au New Jersey et à Toronto. Ces réunions permettent aux individus de s’inscrire sur une liste d’attente.

Lorsqu’une maison se libère dans un village arabe — un village qui, selon les termes utilisés, n’est plus considéré comme arabe — ces personnes sont contactées pour venir prendre possession de la propriété. L’action est décrite comme étant celle de voler une maison, même si la justification souvent avancée est que si l’on ne s’en empare pas, quelqu’un d’autre le fera.

La disparition des communautés chrétiennes

Cette stratégie a des conséquences immédiates et dramatiques. Il y a à peine quelques semaines, un village chrétien a tout simplement cessé d’exister. Des colons, dont certains seraient originaires du New Jersey, se sont emparés de toutes les maisons. La situation est d’autant plus grave que ce village était l’un des derniers villages chrétiens subsistants dans la région à avoir été évacué par les Israéliens.

Face à ces actions, la question de la stratégie globale des autorités se pose.

La stratégie derrière l’expansion : le « grand israël »

Le mouvement continu des colonies et le déplacement des populations sont interprétés comme des étapes délibérées. Le sentiment exprimé est que la communauté internationale devrait prendre au sérieux les déclarations faites par les Israéliens qui croient fermement et cherchent à réaliser le concept du « grand Israël ». Le déplacement de populations et l’expansion des colonies sont vus comme des étapes dans la réalisation de cet objectif territorial plus large.