Vol, massacre, honte : quand la rue dénonce la situation à gaza

C’est une honte : le mot « génocide » face au déni

Le sentiment dominant exprimé lors de ce micro-trottoir est l’indignation. C’est une honte que l’on assiste à un génocide, où l’on voit des gens se faire tuer tous les jours. L’avis est catégorique : ce sont des animaux, ce ne sont pas des humains.

Bien que le camp adverse, Israël, conteste le mot de génocide, ce déni est perçu comme facile à formuler. Une analogie est faite pour souligner l’absurdité de contester un fait patent : si je vous frappe et que je conteste vous avoir frappé, est-ce que cela en fait une vérité ?

La situation est qualifiée sans détour : ils sont en train de voler, de tuer, de massacrer et d’exterminer, commettant toutes les choses les plus horribles. Pendant que nous parlons, des gens sont en train de mourir.

La question du droit historique

L’argument selon lequel les actions actuelles seraient justifiées par une présence ancienne de 3 000 ans est fermement remis en question. Dans cette logique, si les Allemands avaient tué les Juifs, il aurait fallu donner un bout d’Allemagne, et non pas un bout du Moyen-Orient, simplement parce que les Juifs étaient là il y a trois mille ans, dans ce qui est appelé la Judée.

Poursuivant cette logique jusqu’à l’absurde, il faudrait rendre les États-Unis aux Amérindiens. Dans ce cas, tous les Américains devraient partir, et nous pourrions même tuer tous les Américains si nous suivions cette logique.

Il est impossible de revenir en arrière de 3 000 ans pour justifier une demande de départ immédiat des habitants actuels. Les choses changent, et si certaines populations n’ont plus de pays, c’est l’histoire. L’exemple de l’histoire berbère est donné : avant l’arabisation, qui est arrivée autour du Ve siècle, il n’y avait pas de pays pour les Berbères, mais c’est l’histoire.

Bien que certains estiment avoir droit à un pays, il est rappelé que des personnes se réfugient en Israël parce qu’elles estiment y être en sécurité, venant parfois des États-Unis ou de Pologne.

Une justice politique à géométrie variable

Le micro-trottoir met en évidence une flagrante différence de traitement entre les personnalités politiques. On autorise la venue de Netanyahou, alors qu’il fait face à un mandat d’arrêt, et la France lui ouvre la porte.

Parallèlement, un comédien, Dieudonné, fait l’objet d’un arrêté préfectoral pour faire des blagues, alors que l’autre personne tue tout le monde sans que cela ne pose de problème.

Cette disparité est jugée déplorable. Le monde entier observe ce qui se passe. L’opinion est que cette situation finira par se retourner contre les acteurs impliqués, au point que plus personne ne voudra faire de commerce avec eux.

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