Un geste fort : pourquoi le maire a refusé d’assister au dîner du Crif
De nombreuses questions ont été soulevées concernant l’absence remarquée du maire de Marseille au dîner annuel du Crif, un événement qui, pour la première fois, a vu la présence du Rassemblement National. Face à ces interrogations, le maire a tenu à clarifier sa position, soulignant qu’il ne voulait pas accorder de crédit ni de point à des personnes qui soutiennent ou glorifient la politique et la guerre menées à Gaza.
Il a rappelé que cette guerre s’est heureusement arrêtée, mais qu’elle a causé des dizaines de milliers de morts. Le maire a insisté sur son refus catégorique d’écouter des individus qui valorisent de telles actions. Son absence constituait un message clair contre l’accréditation de cette violence.
Ne pas confondre les dirigeants et les communautés
Dans son explication, le maire de Marseille a pris soin de faire une distinction fondamentale : il ne confond pas les dirigeants du Crif avec les communautés elles-mêmes à Marseille.
Il a fermement déclaré que personne ne le forcera à accepter la tentative de monter les communautés les unes contre les autres. Aujourd’hui, certains acteurs souhaitent délibérément provoquer des conflits en essayant de faire s’affronter les musulmans et les juifs. Le maire a affirmé qu’il n’accepterait jamais une telle situation.
Marseille, capitale du vivre-ensemble
La priorité du maire est de maintenir l’harmonie sociale dans sa ville. Il a promis que tant qu’il sera en fonction, il fera tout pour que les gens continuent de vivre ensemble à Marseille.
Ce geste fort révèle une réalité complexe de la société française. Une infime minorité, représentant moins d’un pour cent de la population, réussit parfois à imposer son agenda en exerçant une emprise politique et médiatique disproportionnée. La position du maire de Marseille montre qu’il devient de plus en plus difficile de fermer les yeux face à ces dynamiques.
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