Au cœur d’un échange tendu au parlement australien, le sénateur Nick McKim a pris la parole pour dénoncer la situation humanitaire catastrophique à Gaza. Face aux interjections, notamment de ce qu’il a qualifié de « sociopathes comme le sénateur Canavan », M. McKim a clairement indiqué qu’il était prêt à supporter les interruptions pour faire valoir son point.
Le sénateur McKim a rappelé les conséquences dramatiques du conflit, citant la mort, la maladie, le déplacement, la famine et les personnes mourant de soif. Il a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une famine causée par des intempéries ou des récoltes manquées. Au contraire, cette famine est délibérément causée par l’utilisation de la faim comme arme de guerre. Une telle pratique constitue, selon lui, un crime de guerre, et le gouvernement israélien doit en rendre compte.
M. McKim a exhorté l’Australie à mettre fin à sa complicité dans ce qu’il appelle un génocide. Cette complicité est principalement due à l’exportation de composants d’armes utilisés dans les frappes aériennes qu’il a mentionnées. Il a appelé à des actions concrètes : mettre fin au commerce d’armes bilatéral avec Israël, et imposer des sanctions strictes contre M. Netanyahou et son cabinet de guerre, qu’il a qualifiés de criminels de guerre. L’Australie doit prendre un rôle de leadership international sur cette question.
Ce qui se passe actuellement à Gaza est une calamité humanitaire. Le sénateur McKim a conclu son intervention par un appel retentissant : il faut mettre fin au génocide et garantir la Palestine libre ainsi que l’autodétermination véritable pour le peuple palestinien.
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