L’ingérence israélienne au cœur des institutions européennes
Des journaux européens viennent de révéler, sur la base de documents internes, qu’Israël mènerait une stratégie délibérée pour influencer les institutions du continent. Cette opération d’envergure, qualifiée par les journalistes de véritable « machine de guerre », constitue une ingérence directe d’un État tiers dans la structure même de nos sociétés.
L’étendue de cette influence serait vaste. Les documents montrent que cette stratégie vise spécifiquement les cabinets de ministres ainsi que les tribunaux dans différents pays européens. Ces révélations soulèvent de sérieuses questions sur l’intégrité et la souveraineté des processus décisionnels au sein de l’Union.
Des tentatives d’influence au parlement
Au-delà des gouvernements nationaux et du système judiciaire, des préoccupations s’intensifient concernant la situation au sein du Parlement européen (PE). Il est rapporté qu’Israël aurait notamment tenté d’organiser des poursuites judiciaires ciblées à l’encontre d’une députée européenne.
Parallèlement, des organisations alignées sur le gouvernement israélien financent et organisent des voyages pour des députés européens. Il a été noté que certains de ces élus utilisent des sources d’information fournies par ces mêmes organisations proches de Tel Aviv, créant un réseau d’influence indirecte et soutenue.
Un silence qui interpelle
Le Parlement européen a pourtant déjà élaboré deux rapports spéciaux approfondis sur l’ingérence étrangère, se concentrant principalement sur les activités de la Russie, de la Chine et de l’Iran.
L’absence d’Israël dans l’analyse de ces menaces, alors même que nous savons désormais qu’une stratégie délibérée et organisée est en place, semble surprenante. Maintenant que cette stratégie d’influence est connue, il n’est plus possible de fermer les yeux. Ces informations exigent que les dirigeants européens prennent ce sujet au sérieux et adressent cette ingérence avérée.
Pas encore de commentaires.