Le chaos est absolu et incontrôlable dans les hôpitaux de Gaza, selon un récent témoignage qui devait initialement mettre en lumière le travail des bénévoles et la joie qu’ils apportent aux enfants. La réalité rencontrée sur place a rapidement éclipsé cette intention.

Dès la première salle visitée, la scène d’horreur était manifeste.

Une urgence médicale de fortune

Dans un service de soins intensifs de fortune, mis en place en raison du nombre massif de victimes pédiatriques, le personnel est submergé. Une tendance alarmante se dessine : la présence d’enfants blessés par des quadricoptères. Quatre enfants, trouvés dans une seule pièce, avaient été touchés par ces drones.

L’horreur continue quelques instants plus tard.

Les visages de la tragédie

Les blessures et les pertes s’accumulent à une vitesse effroyable. Une fillette de 5 ans est morte sous les yeux du témoin.

Une autre enfant, nommée Sham, venait d’être extraite des décombres. Elle a été amenée à l’hôpital, mais sa mère n’a pu être retrouvée et sa sœur est décédée. Non loin, un autre petit garçon, Barra, souffre de fragments d’obus logés dans le cou. Il est décrit comme étant froid et dans un état critique.

La souffrance dans les couloirs

La pénurie d’espace est telle que les enfants blessés sont forcés d’attendre au sol. Un petit garçon, atteint par balle, a saigné pendant cinq heures dans le couloir avant que les médecins ne parviennent à lui trouver une place sur un lit. Dès qu’il a quitté le couloir, un autre enfant blessé a été placé au même endroit.

Dans ce tumulte de douleur, la mère du petit garçon qui saignait criait sa détresse, répétant la même question déchirante : « Qui autour du monde permet que cela arrive ? » Elle a continué à demander qui permet qu’une telle situation se produise.