Nous ne sommes pas des héros, nous faisons le strict minimum

La récente Flottille mondiale de la solidarité a marqué la tentative la plus vaste jamais entreprise par voie maritime pour briser le siège illégal et inhumain imposé par Israël. Cette action, menée par des citoyens, est une histoire de solidarité internationale démontrant que lorsque les gouvernements font défaut, ce sont les gens qui se mobilisent.

Le simple fait que cette mission ait dû exister est une honte. Ceux qui se sont joints à la flottille le font parce qu’ils estiment que leurs dirigeants — ceux qui sont censés les représenter et qui, pourtant, continuent d’alimenter le génocide, la mort et la destruction — ne les représentent plus. Cette mission n’est rien de moins qu’un dernier recours.

Dans le contexte actuel, Israël continue d’aggraver et d’intensifier son génocide et sa destruction massive, manifestant une intention génocidaire claire d’effacer une population entière sous nos yeux. Non seulement ces actes continuent, mais Israël a une fois de plus violé le droit international en empêchant l’aide humanitaire d’atteindre Gaza, alors même que la population y meurt de faim.

Il est essentiel de comprendre que ces génocides, ainsi que d’autres, sont rendus possibles et alimentés par nos propres gouvernements, nos institutions, nos médias et nos entreprises. Il incombe à chacun de mettre fin à cette complicité.

Pour ceux qui ont participé à la flottille ou qui s’engagent dans la défense de la justice, le message est clair : nous ne sommes pas des héros. Nous ne faisons que le strict minimum. Le but de ces actions n’est en aucun cas de venir au « secours » du peuple palestinien, mais d’entendre et de répondre à leurs appels lancés au monde entier. Nous devons agir pour mettre fin à notre complicité et utiliser nos privilèges et nos plateformes pour prendre position contre une situation qui est, à tous égards, injustifiable.

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