Dans une récente intervention, la journaliste indépendante Meriem Laribi a livré une analyse tranchante de la société israélienne, la décrivant comme profondément coloniale et suprémaciste. Selon elle, si une radicalisation et une indifférence envers le peuple palestinien ont toujours été présentes, la période post-7 octobre 2023 a vu ces dynamiques atteindre un niveau « incroyablement choquant ».
Une radicalisation qui atteint des sommets Meriem Laribi, qui documente ces observations dans son livre, souligne comment cette radicalisation s’est manifestée de manière alarmante. Elle cite des faits concrets qui illustrent la profondeur de ce phénomène. On y trouve des pétitions signées par des dizaines de médecins civils israéliens demandant à l’armée de bombarder les hôpitaux de Gaza. Parallèlement, des dizaines de familles se positionnent aux points de passage, entravant délibérément l’entrée de l’aide humanitaire essentielle.
Colonialisme, suprémacisme et déshumanisation La journaliste affirme que la société israélienne est, à l’instar de nombreuses autres sociétés coloniales, intrinsèquement suprémaciste. Toutefois, elle insiste sur le fait que le niveau de suprémacisme, d’indifférence et, plus grave encore, d’animalisation et de déshumanisation de la population colonisée, a atteint des proportions « stratosphériques » depuis les événements d’octobre 2023. Cette escalade dans la perception de l’autre révèle une rupture profonde et préoccupante.
Conclusion L’analyse de Meriem Laribi met en lumière une société israélienne dont la radicalisation et l’indifférence face au sort des Palestiniens ont, selon elle, franchi un seuil sans précédent. Les exemples cités par la journaliste brossent le tableau d’une déshumanisation poussée à son extrême, marquant une période particulièrement sombre.
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