La situation humanitaire à Gaza atteint un point de rupture, avec des alertes sans précédent concernant une famine délibérée. L’UNRWA met en garde contre une catastrophe imminente, soulignant que des vies sont déjà perdues et que la situation ne fera qu’empirer.

Pour la première fois, la population de Gaza meurt de faim. Plus de 200 personnes auraient déjà succombé à la famine, et ce nombre est malheureusement destiné à augmenter. La gravité de la situation est particulièrement alarmante pour les enfants : un enfant sur trois à Gaza-Centre, Gaza City et dans le nord de Gaza est sévèrement mal nourri. Parmi eux, beaucoup ne survivront pas sans une intervention immédiate.

Les centres de santé rapportent une augmentation par six du nombre d’enfants sévèrement mal nourris entre mars et aujourd’hui. Être sévèrement mal nourri signifie qu’ils sont condamnés à mort si aucune disposition n’est prise pour les sauver.

Cette famine n’est pas une fatalité naturelle ; elle est construite et fabriquée. La nourriture est délibérément utilisée comme un instrument de guerre, ce qui affaiblit considérablement la population. Alors que de nouvelles opérations militaires majeures sont envisagées, même l’idée d’évacuer les habitants vers le sud devient une épreuve insurmontable pour beaucoup qui n’auront tout simplement plus la force de se déplacer.

L’alerte de l’UNRWA est un appel pressant : la crise humanitaire à Gaza est d’une ampleur inédite et exige une attention et une action urgentes pour éviter un bilan encore plus lourd.