L’hypocrisie de l’union européenne exposée par Marc Botenga

Nous assistons souvent à des débats au Parlement européen où l’on dénonce avec véhémence les violations du droit international et les atteintes aux droits humains. Pourtant, selon Marc Botenga, cet engagement est sélectif et relève parfois du « cinéma » politique, masquant une profonde hypocrisie au cœur des politiques de l’Union européenne.

Dans une intervention marquante, Botenga a directement interpellé l’UE sur son double standard, notamment en comparant son approche face à la situation en Ukraine et celle qu’elle adopte envers Israël et la Palestine.

Deux poids, deux mesures

L’Union européenne a clairement pris position contre l’occupation illégale, les bombardements, les massacres et les enlèvements d’enfants dans le contexte du conflit ukrainien. Cette position a justifié l’augmentation des sanctions contre la Russie et l’envoi massif d’armes à l’Ukraine. Marc Botenga affirme partager ce principe fondamental : il est contre l’occupation illégale et soutient le respect de la souveraineté et du droit international.

Mais cette rigueur s’arrête net lorsqu’il s’agit du conflit israélo-palestinien. Si l’UE est cohérente dans ses principes, demande Botenga, pourquoi continue-t-elle à soutenir Israël alors que des situations de famine, de massacre et de génocide sont dénoncées en Palestine?

L’incohérence est flagrante et prend une tournure dramatique dans l’aide concrète. Alors que l’UE envoie des armes à l’Ukraine pour se défendre, elle ne parvient même pas à garantir l’aide humanitaire essentielle aux Palestiniens. Pour les Palestiniens, l’indifférence semble prévaloir : « eux, ils peuvent crever », lance Botenga.

Le refus du débat, signe de complicité

Au-delà des politiques d’aide et de sanction, la critique porte également sur le manque de courage démocratique. Marc Botenga révèle qu’une bonne partie des membres de l’assemblée a applaudi cette attitude et a même refusé de débattre de la question palestinienne.

Lorsque la demande d’un débat a été soumise au vote, les parlementaires européens ont voté contre. Pour Marc Botenga, le refus d’en parler est la preuve même d’une complicité.

Ce double standard, qui dénonce fermement les violations des droits humains à l’Est tout en ignorant ou en cautionnant des actions similaires au Moyen-Orient, expose un dilemme moral majeur pour l’Union européenne.

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