En plein cœur des massacres à Gaza, une révélation majeure secoue le monde de la finance : la BNP Paribas, l’une des plus importantes banques françaises, a financé Israël à hauteur de 2 milliards de dollars. Cette action soulève de sérieuses questions, notamment au regard des engagements éthiques affichés par le groupe bancaire.
Des documents émanant de l’autorité américaine des marchés financiers ont mis en lumière la participation de la BNP Paribas, en mars dernier, à une levée de fonds record organisée par Israël. Cette opération avait pour objectif de renflouer les caisses du gouvernement de Benjamin Netanyahou, confronté à un déficit budgétaire croissant directement imputable à la guerre. Au total, Israël a émis pour 8 milliards de titres financiers sur les marchés, bénéficiant du soutien de quatre institutions financières majeures : Goldman Sachs, Bank of America, la Deutsche Bank, et la BNP Paribas. La contribution de cette dernière s’est élevée à 2 milliards de dollars.
Pourtant, le code de conduite de la BNP Paribas stipule clairement son intention de s’assurer que ses actions ont un impact positif sur la société. La banque certifie également à ses clients ne pas vouloir participer à une quelconque violation des droits de l’homme par le biais de ses actions d’investissement ou de financement. La participation à cette levée de fonds, en période de conflit intense et de « massacre à Gaza », apparaît comme une illustration frappante d’une contradiction entre les engagements éthiques proclamés et la réalité des opérations financières menées. Cette situation interpelle sur la cohérence des politiques de responsabilité sociale des entreprises au sein de grandes institutions financières.
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