La vidéo « Holocauste/Gaza : « L’énergie est la même » » nous invite à une réflexion profonde sur la nature persistante de la cruauté humaine, établissant des parallèles troublants entre des épisodes tragiques du passé et les événements contemporains. L’orateur ne cherche pas à comparer directement les atrocités, mais à mettre en lumière une similarité dans l’état d’esprit et l’« énergie » sous-jacente à la souffrance délibérée.
La faim comme arme : des échos historiques et contemporains
L’histoire nous enseigne que la famine a souvent été une arme redoutable. Dans le ghetto de Varsovie, alors que les Juifs étaient concentrés et affamés, les Allemands leur offraient du pain et de la confiture pour les inciter à monter dans les trains de la mort. Ce stratagème ignoble était une manière de masquer la brutalité de la déportation. Des décennies plus tard, une scène déchirante se déroule à Gaza : des personnes désespérément affamées font la queue pour de la nourriture, pour ensuite être tuées. Des soldats auraient même décrit avoir reçu l’ordre de tirer sur ces civils non armés, ne représentant aucune menace.
Une visite personnelle à Auschwitz, quelques semaines avant l’enregistrement de la vidéo, a renforcé cette sombre observation pour l’orateur. Se tenant près de l’endroit où ses grands-parents auraient débarqué et où lui-même a failli finir enfant avec sa mère, il a constaté, à travers ses lectures, que la famine y était une arme délibérément utilisée, y compris contre les enfants.
Au-delà de la comparaison directe : une énergie partagée de l’inhumanité
Il est fondamental de reconnaître que rien ne peut égaler l’horreur d’Auschwitz. La vidéo insiste : Gaza n’est pas Auschwitz. Cependant, la comparaison réside dans la mentalité qui permet de délibérément affamer des êtres humains, y compris des enfants. Si les événements ne sont pas comparables un à un, il existe une « énergie » commune en ce qui concerne la cruauté humaine, le manque d’humanité et la souffrance délibérément infligée.
L’indifférence du monde et l’impératif de la vérité
Jeune, l’orateur se demandait comment le monde avait pu laisser l’Holocauste se produire. Aujourd’hui, cette interrogation a disparu. Le monde, nous dit-il, laisse des atrocités similaires se produire sous ses propres yeux. Malgré le désir naturel de trouver une résolution positive à de telles tragédies, la vidéo conclut par une vérité simple et puissante : il est impératif de continuer à dire la vérité.
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