Le silence complice du monde face à l’annexion et au génocide en palestine et au liban

La trahison régionale et l’échec de l’onu

L’analyse de la situation actuelle au Moyen-Orient met en lumière une résolution des Nations Unies sur la Palestine jugée honteuse, car elle va à l’encontre des intérêts du peuple palestinien et des nations du sud global, renforçant l’hégémonie de l’empire américain et de ses alliés. Selon l’expert, la Russie et la Chine auraient dû s’y opposer en utilisant leur droit de veto, et l’Algérie aurait dû la rejeter.

Cependant, la principale responsabilité incombe aux pays musulmans de la région qui ont participé à des réunions en Égypte, donnant leur feu vert à cette résolution catastrophique, laquelle est totalement dépourvue de légitimité morale. Il est impossible d’espérer que le monde rompe ses liens économiques et diplomatiques avec le régime israélien lorsque des dirigeants comme Erdogan, Sissi, Mohammed Ben Zayed et le roi Abdallah continuent de maintenir leurs relations commerciales, important du gaz et exportant du pétrole. Ces pays voisins renforcent ainsi le régime de Netanyahou et lui permettent de poursuivre le génocide.

D’ailleurs, cette résolution exclut totalement les Palestiniens du prétendu processus de reconstruction de Gaza. La seule entité palestinienne qui la soutient est l’Autorité palestinienne, considérée comme un geôlier du régime israélien en Cisjordanie.

L’annexion accélérée de la cisjordanie

Alors que toute l’attention médiatique est tournée vers le génocide en cours à Gaza, la réalité de la Cisjordanie occupée est occultée, révélant une annexion accélérée et un nettoyage ethnique sans précédent depuis 1967. Les médias occidentaux, bien que présents, dissimulent la réalité de ce qui se passe sur place avec la complicité des élites et des diplomates occidentaux.

En seulement deux ans, plus d’un millier de Palestiniens ont été assassinés en Cisjordanie. Des dizaines de milliers de personnes ont été expulsées, leurs maisons et quartiers anéantis. Les colons armés s’emparent de nouvelles terres, détruisent les biens agricoles et attaquent les habitations, souvent sans aucune punition par le système judiciaire. L’armée israélienne facilite ces actes de violence, permettant aux colons de collaborer à la destruction de la vie palestinienne.

Les médias grand public contribuent à cette dissimulation en présentant les massacres constants comme de simples « tests du cesser le feu » et en minimisant les faits, toute leur couverture étant orientée pour servir le régime israélien.

Le liban au bord de la guerre et la résistance du hezbollah

La situation au Liban doit également être intégrée à cette analyse. Malgré un cessez-le-feu théorique, le régime israélien refuse de quitter le territoire qu’il occupe et mène des attaques quotidiennes sans exception. Il bombarde les ingénieurs et les machines travaillant à la reconstruction dans le sud, dans l’espoir de procéder à un nettoyage ethnique.

Les États-Unis, en tant que garants occidentaux du cessez-le-feu, souhaitent maintenir le Liban faible et vulnérable face au régime israélien. La politique américaine vise à rendre l’armée libanaise inefficace, en lui interdisant notamment toute défense aérienne ou anti-drone, afin que le pays puisse être la cible de nouvelles vagues d’attaques.

Dans ce contexte, le peuple libanais reconnaît que le Hezbollah est la seule force capable de protéger le pays. Bien que les mandataires américains au Liban exercent des pressions pour que la résistance se désarme, une forte majorité du peuple libanais, comme l’ont montré les élections locales, soutient que le Hezbollah doit rester armé. L’organisation continue de se préparer au combat et finira par riposter au régime israélien.

L’impact syrien sur l’axe de la résistance

Le rôle de l’Iran et l’axe de la résistance ont été mis à l’épreuve par la guerre en Syrie. Si ce conflit a conduit à un pays brisé et fragmenté, il a également permis de démasquer ceux qui prétendaient soutenir la cause palestinienne tout en exécutant un agenda de la cia visant à affaiblir l’État syrien au profit du mossad.

Paradoxalement, la désorganisation actuelle de la Syrie rend le transport de ressources, de machines ou d’armes plus simple qu’à l’époque du gouvernement assad. En effet, avec un minimum de moyens, il est possible de faire transiter des marchandises à travers un pays désormais contrôlé par des gangsters et des groupes organisés, sans la structure gouvernementale d’antan. Le combat du Hezbollah, soutenu par la population, mais soumis à la pression des alliés américains, se poursuit dans cet environnement difficile, œuvrant pour maintenir une partie des forces militaires israéliennes et américaines éloignées de Gaza.

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