Dans le monde du spectacle, où les voix sont amplifiées et les opinions peuvent résonner bien au-delà des scènes, on s’attend souvent à ce que les artistes prennent position sur les grandes questions de société. Pourtant, face à la situation actuelle à Gaza, un constat amer semble s’imposer pour certains observateurs : un silence presque généralisé au sein de la sphère artistique française.

Des figures populaires comme Jamel Debbouze et Ramzy sont pointées du doigt pour leur mutisme face aux événements tragiques. La question est posée avec une certaine amertume : pourquoi une telle lâcheté chez les artistes ? Ce sentiment d’abandon est palpable, d’autant plus que l’indifférence est difficile à concevoir face à des images d’enfants et de femmes souffrant de la faim et mourant à Gaza.

Une rare exception serait Jean-Claude Van Damme, qui, d’après certains commentaires, s’exprimerait « de temps en temps », peut-être avec une touche d’humour en raison de sa stature physique. Mais pour beaucoup, cela ne masque pas une réalité plus crue.

La thèse avancée par certains critiques est radicale : l’artiste, selon eux, « s’en bat les couilles ». Cette expression choc vise à souligner une profonde indifférence. L’artiste penserait avant tout à son propre « nombril », c’est-à-dire à ses propres intérêts. Tant que ses salles se remplissent et que son succès est au rendez-vous, le sort des populations lointaines, même en détresse extrême, ne le préoccuperait que très peu.

Ce regard désabusé dépeint le show business comme un « monde de dingue » où le « show » et le « business » priment sur toute autre considération. Malgré la gravité du sujet, cette analyse est parfois formulée sur le ton de l’humour, soulignant peut-être l’absurdité perçue de la situation. Elle met en lumière une attente non satisfaite du public envers ceux qui ont une plateforme pour s’exprimer et potentiellement faire une différence.