Le rôle inattendu d’Israël dans le financement du Hamas via l’argent qatari

Depuis 2018, une pratique surprenante a eu lieu à la frontière de Gaza : Israël a non seulement autorisé, mais a également facilité l’entrée de sommes d’argent considérables en provenance du Qatar vers l’enclave palestinienne. Il ne s’agissait pas de simples transferts bancaires, mais littéralement de valises remplies de dollars en liquide.

Chaque mois, des émissaires qataris traversaient le poste frontière d’Erez, sous contrôle israélien, transportant des dizaines de millions de dollars. Les chiffres mentionnés tournent autour de 10 à 15 millions, atteignant parfois même 30 millions de dollars. Ce qui est encore plus frappant, c’est que ces valises étaient escortées par les forces israéliennes elles-mêmes. Cette situation a été largement documentée par la presse internationale.

Officiellement, cet argent qatari était destiné à des fins humanitaires : payer les salaires des fonctionnaires de Gaza, soutenir les familles démunies et financer l’achat de carburant essentiel pour la centrale électrique de Gaza. Ces objectifs semblaient cruciaux pour la stabilité de la bande de Gaza.

Cependant, la réalité s’est avérée bien différente et lourde de conséquences. Une partie significative de ces fonds, détournée de son objectif initial, a renforcé l’appareil du Hamas. Ce financement indirect a, par conséquent, joué un rôle dans la capacité du groupe à préparer, planifier et finalement lancer les attaques du 7 octobre. Cette révélation soulève de sérieuses questions sur les stratégies et les conséquences imprévues des politiques régionales.

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