L’horreur médicale à gaza : une chirurgie d’un autre âge

La situation humanitaire à Gaza atteint des niveaux d’atrocité inimaginables, en particulier dans le domaine médical. Des observateurs décrivent un retour aux méthodes chirurgicales d’une autre époque, celles de l’ère napoléonienne, où les interventions se déroulaient dans des conditions primitives, rappelant les champs de bataille d’antan.

L’absence quasi totale d’approvisionnements essentiels a forcé les praticiens à opérer dans des conditions sordides et atroces. On assiste à des amputations sans anesthésie, une pratique qui était courante à l’époque napoléonienne, où l’on faisait parfois boire de l’alcool aux soldats pour atténuer la douleur. Cependant, cette « solution » n’est pas envisageable pour la grande majorité des Gazaouis, de confession musulmane, ce qui rend la souffrance encore plus insoutenable.

Cette régression médicale est la conséquence directe de l’arrêt complet de l’approvisionnement, une situation qui, selon les prévisions, devrait s’aggraver encore davantage d’ici juillet 2025. La chirurgie, qui est normalement une discipline de pointe en 2024, est revenue à ses tout débuts, confrontée à un manque criant de tout le nécessaire.

La dégradation des conditions de soins est un témoignage glaçant de la crise humanitaire en cours, où même les interventions chirurgicales les plus vitales se transforment en épreuves barbares, loin des standards médicaux modernes.