Analyse choc sur la situation à Gaza : les déclarations explosives de Guillaume Ancel

Dans une interview saisissante sur la chaîne 360actufr, Guillaume Ancel, officier supérieur et historien, a livré une analyse cinglante de la situation à Gaza, n’hésitant pas à employer des termes extrêmement forts pour décrire les actions menées par le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Ses propos ont secoué l’auditoire, appelant à une prise de conscience internationale face à ce qu’il qualifie de crimes contre l’humanité.

Des accusations sans appel : « méthodes de nazi » et exécutions quotidiennes

Guillaume Ancel n’a pas mâché ses mots, allant jusqu’à comparer les agissements actuels à Gaza à des « méthodes de nazi ». Pour lui, les opérations en cours ne visent pas prioritairement la récupération des otages. Il explique que « pour avoir fait la récupération d’otage, on ne commence pas par bombarder la zone où il y a des otages », soulignant l’absurdité de cette stratégie si l’objectif était réellement de les sauver. Selon ses dires, Benjamin Netanyahu se « fiche » des otages, son véritable but étant la destruction de la bande de Gaza.

Il affirme que ce qui se passe chaque jour à Gaza est un « crime contre l’humanité », évoquant l’exécution quotidienne d’une centaine de Palestiniens qui ne sont « même pas liés au Hamas ». Ces actes sont, selon lui, des exécutions pures et simples, ciblant des civils sans lien avec la prise d’otages.

Une défense personnelle face aux accusations d’antisémitisme

Conscient de la force de ses paroles, Guillaume Ancel a anticipé toute tentative de le qualifier d’antisémite, comme il le reproche à Benjamin Netanyahu de le faire avec ses détracteurs. Il a tenu à préciser qu’il travaille avec le Mémorial de la Shoah et que sa marraine est juive. Cette clarification vise à couper court à toute accusation d’antisémitisme, renforçant le poids de ses critiques en les détachant de toute arrière-pensée haineuse. Il a également mentionné qu’un ancien général, Hergolan, figure de la gauche israélienne, a lui aussi critiqué Netanyahu, l’accusant d’avoir « débordé complètement ».

Violation du droit international et expansion coloniale

Au-delà des actions militaires, Guillaume Ancel dénonce fermement le non-respect du droit international par l’État d’Israël sous la direction de Netanyahu. Il cite l’annonce par un ministre israélien de la volonté de créer 22 colonies supplémentaires en Cisjordanie et des déclarations invitant à « rentrer dans la bande de Gaza et finir de massacrer le Hamas ». Ces propos, selon Ancel, sont intolérables et montrent une escalade inquiétante.

En conclusion, les déclarations de Guillaume Ancel sont un appel retentissant à la communauté internationale pour « sanctionner Netanyahou » et ne pas soutenir un État qui, selon lui, se livre à de tels agissements. Elles obligent à une réflexion profonde sur les objectifs réels du conflit et les conséquences humanitaires désastreuses qu’il engendre.