Le traumatisme au-delà de tout calcul

Les effets de ce génocide sur la population sont d’une immense ampleur, d’une intensité telle qu’il est impossible de les calculer. La population de Gaza est traumatisée à de multiples niveaux, et très peu d’éléments protègent les civils de cette souffrance. Une psychothérapeute britannique, qui travaille notamment avec le Palestine Trauma Center, souligne que le monde a laissé tomber les habitants de Gaza.

L’intention derrière les actions en cours est de détruire Gaza, de punir et de se venger de sa population.

Les enfants ne sont pas des dommages collatéraux

Il est essentiel de reconnaître que les enfants ne sont pas de simples « dommages collatéraux » dans cette terrible situation, mais bien des victimes, notamment de la faim et de la malnutrition. Dans le contexte d’une société coloniale de peuplement, les enfants ne sont pas censés avoir un avenir sur leur propre terre.

La nécessité d’une solution politique pour la guérison

Le rétablissement de la santé mentale passe par une solution politique beaucoup plus large. Cependant, pour permettre une guérison du traumatisme, il est impératif d’offrir un espace où les victimes peuvent être en sécurité, où elles peuvent être crues et où des témoins reconnaissent et valident leur vécu.

Face à une telle adversité, les gens travaillent en groupes, car la solidarité collective est une nécessité vitale. Cette experte exhorte également à faire pression sur les institutions de santé mentale afin qu’elles condamnent ce génocide. La prise en charge de la santé mentale doit être comprise dans le contexte global de la situation politique.