Dans un conflit où chaque chiffre est scruté et contesté, une affirmation particulièrement grave émerge : 85 % des personnes tuées à Gaza seraient des civils. Plus surprenant encore, cette statistique ne proviendrait ni d’organisations internationales ni de commissions d’enquête, mais de l’armée israélienne elle-même. Cette donnée choc alimente les accusations de génocide, un crime défini comme la destruction intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe humain.

L’accusation d’une intention génocidaire

Selon l’analyse présentée dans la vidéo, les déclarations du gouvernement israélien dès le 8 octobre 2023 témoigneraient d’une telle intention destructrice. Il est avancé qu’Israël aurait perpétré un génocide sous le couvert d’une opération militaire visant à « se défaire des terroristes ».

Un objectif militaire qui servirait de prétexte

L’argument central est que l’objectif affiché de « détruire le Hamas » ne serait pas un objectif militaire légitime au sens strict. La nuance est cruciale : un objectif militaire valide consisterait à « détruire militairement l’ennemi ». En revanche, un but aussi large que « détruire l’ennemi » ouvrirait la porte à la justification de la mort de n’importe qui.

Cette approche aurait permis à Israël d’utiliser cet argument pour, en réalité, détruire les civils et les infrastructures essentielles à leur survie, transformant une opération de sécurité en une campagne de destruction à grande échelle.