L’Algérie, bastion de la justice: pourquoi son opposition paralyse washington et inquiète tel aviv

Imaginez un pays qui se dresse seul face aux superpuissances, dont chaque mot résonne dans les capitales du monde. À New York, dans la salle du Conseil de sécurité, les projecteurs illuminent un drapeau vert, blanc et rouge, symbole d’une nation qui n’a jamais cédé devant la pression ni trahi ses principes. Washington scrute, Tel Aviv s’inquiète, et Gaza regarde avec espoir. L’Algérie n’est pas simplement présente, elle impose sa voix, rappelant que la dignité et la justice ne se marchandent pas.

Le poids indélébile de l’histoire

Comprendre le rôle de l’Algérie aujourd’hui, c’est plonger dans sa mémoire. Depuis plus de 60 ans, l’Algérie porte en elle le souvenir d’un peuple qui a arraché sa liberté au prix du sang et des sacrifices. Ce passé de lutte contre le colonialisme forge sa posture diplomatique actuelle, une position qui refuse de se plier aux pressions internationales et qui affirme sa légitimité sur la scène mondiale.

Dans les couloirs feutrés du Conseil de sécurité, lorsqu’un diplomate algérien prend la parole, il ne le fait pas comme un État parmi d’autres. Il agit en héritier d’une légitimité morale et politique, en témoin de l’histoire coloniale et contemporaine. Chaque décision prise par Alger est l’écho de sa lutte pour la dignité et la justice. Cette constance, forgée dans la douleur et la résilience, confère à l’Algérie une influence rare. Ses positions ne sont jamais opportunistes ; elles sont réfléchies, enracinées dans la mémoire collective.

Un frein face aux manœuvres stratégiques

Actuellement, les cartes sont étalées concernant l’avenir de Gaza. Un projet américain se dessine, présenté comme une aide humanitaire mais qui, sous ses airs diplomatiques, pourrait installer un contrôle indirect sur le territoire palestinien. L’Algérie refuse toute concession et menace de bloquer ce plan sous prétexte de protéger la souveraineté des Palestiniens.

Israël, habitué à manœuvrer dans l’ombre, observe avec inquiétude. Chaque déclaration algérienne est scrutée, chaque vote potentiel redouté. L’opposition algérienne n’est pas symbolique : elle a le poids de l’histoire et de la légitimité. Tel Aviv sait que la diplomatie algérienne pourrait transformer un projet apparemment inoffensif en un échec retentissant.

À Alger, la réponse se prépare avec précision. Diplomates et experts passent en revue chaque clause, anticipant les pièges et les manipulations. L’Algérie n’est pas seulement contre ; elle propose sa vision fondée sur le droit international et la solidarité avec Gaza. Washington calcule et Alger, immuable et déterminée, se tient prête.

L’espoir de gaza, l’influence sur la région

Dans les ruelles de Gaza, cette position diplomatique se transforme en un souffle de résistance. L’Algérie, ce pays au passé héroïque, est saluée pour sa fidélité à la Palestine, son soutien étant perçu comme une source d’espoir et de force. Pour des milliers de Palestiniens, l’Algérie est un phare, un refuge moral, et chaque décision algérienne est une promesse qu’ils ne sont pas seuls. Les responsables du Hamas y voient un modèle de constance, donnant une crédibilité et une légitimité morale à leur combat.

L’influence d’Alger s’étend bien au-delà des frontières palestiniennes. À Beyrouth, les responsables mesurent les implications des manœuvres régionales. À Damas, les stratèges recalculent leurs alliances. De Dakar à Khartoum, l’ombre d’Alger rappelle à tous que son histoire et sa diplomatie ne sont jamais neutres. L’Algérie agit comme un garant que la souveraineté régionale ne sera pas compromise par des projets imposés d’en haut.

Son engagement se traduit par des actions concrètes : multiplication des consultations diplomatiques, rédaction de résolutions, mobilisation de son réseau africain et arabe, mais aussi déploiement d’un soutien humanitaire tangible, acheminant convois alimentaires et médicaments vers les territoires en détresse.

Dans les think tanks et les salles de commandement, on s’accorde sur un point : si l’Algérie persiste dans son opposition, les plans risquent d’échouer. La peur n’est pas seulement celle d’un vote défavorable, mais celle d’un effet domino où la constance algérienne pourrait inspirer d’autres pays à suivre sa ligne. L’Algérie ne se mesure pas en armes ou en soldats, mais en détermination, cohérence historique et influence diplomatique. Son rôle incarne un exemple pour le monde arabe, prouvant que la justice, la dignité et la fidélité à ses principes sont des armes plus puissantes que n’importe quelle pression extérieure.

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