Un événement politique majeur vient de se concrétiser pour Gaza avec la désignation d’un nouveau chef. Son nom est Amjad al-Shawa.
Il est important de noter qu’il n’est pas membre du Hamas, mais il a toujours maintenu de bonnes relations avec ce dernier. Cet accord représente une première depuis de nombreuses années, car il est le fruit d’un consensus inattendu entre le Hamas et l’Autorité palestinienne. Cette entente historique a été signée au Caire, sous la supervision des services égyptiens.
Amjad al-Shawa est chargé de diriger un gouvernement technocratique dont la mission est immense : superviser la reconstruction de Gaza, relancer l’accès aux services essentiels tels que l’électricité, l’eau, et les hôpitaux, et tenter d’apporter un remède à un territoire largement détruit.
Cependant, avant qu’il ne puisse prendre ses fonctions, un obstacle de taille se dresse : l’approbation des États-Unis est une condition indispensable.
C’est là que réside toute l’ironie de la situation. Même lorsqu’un Palestinien est choisi par les siens, il ne peut gouverner sa propre terre sans le feu vert de Washington.
Même lorsque le Hamas et le Fatah se mettent d’accord et que la paix semble possible, le destin de Gaza reste suspendu à une table de négociation étrangère. Cet épisode met en lumière que, même lorsque la guerre s’arrête, la liberté pour Gaza semble toujours devoir être négociée. Est-ce vraiment le début d’une reconstruction ou simplement l’établissement d’un nouveau contrôle ?
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