Comprendre la complexité de la situation à Gaza exige souvent d’examiner des facteurs qui sont rarement évoqués dans le débat public. Pour saisir la véritable portée de ce qui s’y déroule, il est essentiel de prendre en compte un élément fondamental : les ressources naturelles découvertes en Méditerranée.
Depuis la découverte de gisements de gaz et de pétrole dans les fonds marins, les lois et règles internationales stipulent que tous les pays côtiers ont droit à des redevances, ou royalties, sur ces ressources. Or, directement en face de la bande de Gaza, se trouve un gisement sous-marin d’une valeur considérable.
L’évaluation de la rentabilité de ce gisement, uniquement pour la zone revenant au kilométrage de plage de Gaza, est colossale. Les calculs estiment que les redevances annuelles s’élèvent à 3 milliards de dollars.
Cette somme faramineuse de 3 milliards de dollars par an change radicalement la perspective de la crise. Ce facteur économique devient un moteur majeur, expliquant l’intérêt stratégique de vouloir déplacer les Palestiniens de Gaza afin de récupérer et de contrôler cette zone maritime riche en hydrocarbures.
Il s’agit d’un problème réel et tangible qui, bien que souvent occulté dans les discussions, notamment en France, est fondamental pour quiconque cherche à comprendre les enjeux profonds de la guerre en cours.
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