Keir starmer au secours des hooligans du maccabi tel aviv : une crise nationale ?

Le nouveau combat du premier ministre britannique est de défendre à tout prix les droits des hooligans israéliens. Les autorités de Birmingham ont récemment décidé d’interdire aux supporters du club de football du Maccabi Tel Aviv d’assister à un match contre Aston Villa, une décision prise pour des raisons de sécurité. Cette mesure fait suite à des incidents passés, notamment ceux survenus à Amsterdam en novembre 2024.

Habituellement, ce genre de situation ne fait pas grand bruit. Pourtant, cette fois-ci, le Premier ministre Keir Starmer est intervenu, dénonçant une décision qui, selon lui, revient à céder face à l’antisémitisme. Il insiste sur le fait que la police devrait plutôt protéger ces fans qui désirent simplement assister à un match.

Des supporters connus pour leur violence et leurs chants haineux

Cependant, la décision d’interdiction est loin d’être sans précédent ou arbitraire. Il est notable qu’en 2023, une interdiction similaire avait été imposée à un club polonais, mais personne n’avait alors protesté en criant à la haine antipolonaise.

Les supporters du club israélien en question sont notoirement connus pour leur violence. On a pu les voir en action lors d’incidents marquants l’année dernière à Athènes et à Amsterdam. Leurs chants comprennent des slogans choquants tels que : « Mort aux Arabes, nous allons violer vos femmes ».

Leur comportement provocateur va jusqu’au sabotage politique. Ils ont notamment perturbé une minute de silence organisée en soutien aux victimes des inondations en Espagne, et ce, parce que l’Espagne avait reconnu la Palestine.

La controverse et le choc des priorités

L’intervention du premier ministre en faveur de ce groupe a provoqué une vague de choc parmi les commentateurs. Beaucoup s’étonnent que Keir Starmer prenne le temps de défendre des hooligans violents alors qu’il n’est pas intervenu pour soutenir des manifestants pacifistes qui se sont fait arrêter sans motif valable.

Le journaliste Owen Jones a d’ailleurs remarqué que ce sujet est traité comme une véritable crise nationale, suscitant plus de réactions médiatiques que la destruction de Gaza.

Un sociologue a de plus souligné qu’il est probable que plusieurs de ces supporters soient en réalité des soldats ayant commis des crimes de guerre à Gaza.

Le discours pro-israélien ne s’arrête pas à la simple dénonciation de l’antisémitisme dans l’interdiction du match. Certains visent directement la communauté musulmane de Birmingham, sous-entendant que le véritable danger proviendrait des islamistes locaux plutôt que des supporters violents eux-mêmes.

L’intervention de Keir Starmer dans cette affaire soulève de sérieuses questions sur la priorisation des problèmes politiques et la justification des actions de groupes connus pour leur violence et leurs propos haineux, contrastant fortement avec le silence observé face à des crises humanitaires majeures.

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