Gaza : l’union européenne accusée d’une logique coloniale

L’union européenne et la tentation de gouverner Gaza

Les récentes déclarations de l’Union européenne concernant l’avenir de Gaza soulèvent de vives critiques, notamment l’accusation d’adopter une logique profondément coloniale dans sa gestion du conflit.

Lorsque madame Kalas déclare que l’Union européenne doit avoir sa place dans l’autorité transitoire qui gouvernerait Gaza, la question est posée de savoir si cette autorité inclurait des figures controversées telles que Blair ou Donald Trump. Cette volonté de gouverner Gaza n’est pas vue comme une aide, mais comme une intériorisation de la logique coloniale.

Le rejet d’une autorité extérieure

Le cœur de la critique réside dans l’idée que ce ne serait pas aux Palestiniens, mais aux Européens, aux Américains, voire aux Britanniques, de diriger la bande de Gaza. Pour les détracteurs de cette approche, il est impératif de rompre avec cette mentalité coloniale qui suppose que le sort des Palestiniens doit être décidé par des puissances occidentales.

Le seul chemin pour la paix : les sanctions

Face à cette logique d’intervention, une seule action est jugée nécessaire pour garantir la justice et mettre fin aux souffrances : l’application de sanctions strictes.

La demande est claire : l’Europe doit revenir avec des sanctions contre Israël. Selon cette perspective, Israël doit être sanctionné aujourd’hui, car toute inaction rend l’Europe complice des pires crimes de guerre perpétrés dans la région. La fin de la complicité passe par l’abandon de toute tentative de gouvernance externe et l’imposition de mesures punitives fortes.

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