Lors d’un discours marquant à la tribune des Nations Unies, le président chilien a lancé un appel vibrant à la communauté internationale concernant la situation à Gaza. Délaissant les condamnations habituelles, il a recentré le débat sur une question fondamentale : la justice pour le peuple palestinien.
Le dirigeant a clairement exprimé son souhait de voir Benyamin Netanyahou et les responsables de ce qu’il qualifie de « génocide contre le peuple palestinien » répondre de leurs actes. Il ne s’agit pas d’un appel à la violence, a-t-il précisé, mais d’une exigence de justice. Il a souligné ne pas vouloir voir Netanyahou et sa famille « détruits par un missile », mais plutôt les voir confrontés à un tribunal de justice international.
Submergé par l’émotion, il a confié ne plus savoir quoi dire sur Gaza, tant de choses ayant déjà été exprimées depuis cette même tribune et ailleurs. Cependant, au-delà des mots, il a évoqué avec force les « regards morts » des innocents qui ont perdu la vie.
Il a ensuite dressé un parallèle historique saisissant, rappelant qu’il y a 80 ans, des millions de personnes perdaient la vie simplement parce qu’elles étaient juives, et qu’aujourd’hui, des milliers d’êtres humains innocents meurent uniquement parce qu’ils sont palestiniens.
Plutôt que de se concentrer sur les chiffres ou les exigences qui résonnent entre les murs de l’assemblée, le président a voulu parler d’humanité. Pour lui, la situation à Gaza transcende la géopolitique ; c’est une « crise globale parce que c’est une crise de l’humanité ».
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