Un témoignage bouleversant : quand Gaza fait reconsidérer l’histoire
Les récents événements à Gaza ont profondément marqué de nombreuses consciences, provoquant chez certains une remise en question radicale de leurs perceptions historiques et humanitaires. C’est le cas d’une personne qui, après avoir été touchée par la situation à Gaza, déclare que cette expérience lui a non seulement « ouvert le cœur » mais aussi « ouvert les yeux » sur le passé, notamment les événements de 1939-1945. Cette prise de conscience l’a conduite à une déclaration choc : elle ne regardera plus jamais de documentaires sur la Shoah.
La comparaison troublante entre Gaza et la Shoah
Le cœur de ce témoignage réside dans une comparaison directe et frontale : ce qui se déroule actuellement à Gaza est qualifié de « Shoah », de « génocide » et d' »holocauste ». L’intervenante souligne avoir par le passé pleuré en visionnant des images des camps de concentration et avoir été profondément émue par des figures comme Anne Frank. Cependant, face à ce qu’elle perçoit comme une « extermination » à Gaza, son cœur s’est « fermé à tout jamais » pour « ce peuple » (faisant référence aux Israéliens), tout en maintenant sa compassion pour les victimes passées de la Shoah. Elle va même plus loin, affirmant que les actions du « tsad » (l’armée israélienne) sont « ni plus ni moins ce que faisaient les nazis », voire « pire » en raison de l’évolution des armes et de l’utilisation de drones.
Gaza, un « centre d’expérimentation » et la parole muselée
Le témoignage dépeint Gaza comme un véritable « centre d’expérimentation » pour les armes et les drones, faisant des Gazouis des « rats de laboratoire ». La speaker exprime sa crainte que ce qui se passe à Gaza puisse un jour se reproduire ailleurs, même en France, évoquant la possibilité d’affamer une population.
En France, elle déplore un manque de liberté d’expression. Elle affirme que « personne n’en parlera » et que prononcer « Free Palestine » peut mener à des problèmes judiciaires. Elle dénonce le silence et la censure, estimant que la parole est « muselée ». Les médias français sont également pointés du doigt, accusés de laisser s’exprimer des « journalistes vendus » et de minimiser les violences, citant notamment des propos attribués à BHL (Bernard-Henri Lévy) qui, selon elle, relativiserait les tirs sur la foule.
Un appel à la résistance et une foi inébranlable dans le karma
Malgré la gravité de la situation qu’elle décrit comme une « ignominie à ciel ouvert » et une « apocalypse », la voix du témoignage refuse de renoncer. Elle affirme qu’elle ne reniera jamais ses paroles et qu’il est impératif de « dénoncer à visage découvert ». Elle se positionne comme une « résistante », une « palestiniste de cette guerre », se disant fière de cette identité.
Une profonde conviction dans le karma est également exprimée : « Le karma est la réponse de Dieu ». Elle attend le jour où ceux qu’elle tient pour responsables seront frappés, promettant de célébrer avec les musulmans. Les événements à Gaza l’ont transformée, l’ont « révélée » et « relevée », faisant d’elle, à ses yeux, « une bonne humaine ». Son message se termine par une expression d’amour et de souvenir pour les habitants de Gaza.
Ce témoignage poignant et radical souligne la puissance des événements géopolitiques à transformer les perspectives individuelles et à engendrer une forte réévaluation des récits historiques et des engagements personnels.
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