Gaza : le témoignage glaçant d’un vétéran américain sur un génocide planifié

Le lieutenant-colonel à la retraite Anthony Aguilard, un vétéran décoré des forces spéciales américaines avec 25 ans de service, s’est rendu à Gaza pour ce qu’il pensait être une mission humanitaire. Ce qu’il a découvert sur place dépasse l’entendement : un plan méticuleusement orchestré non pas pour aider, mais pour concentrer, affamer et finalement anéantir la population palestinienne. Son témoignage, rare et crédible, lève le voile sur une horreur que les médias traditionnels peinent à documenter.

Une mission humanitaire comme façade

Initialement, la mission semblait noble. Anthony Aguilard a été engagé par une organisation privée, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), pour sécuriser la distribution de nourriture. On lui avait expliqué que la GHF allait remplacer les Nations Unies, alors empêchées d’opérer par le gouvernement israélien, et reprendre l’ensemble de l’aide humanitaire. Poussé par le désir de nourrir une population désespérément affamée, il a accepté.

Mais la réalité sur le terrain était radicalement différente. Au lieu des 400 sites et 550 camions quotidiens gérés par l’ONU, la GHF n’a opéré que sur une poignée de sites de distribution, principalement dans l’extrême sud de Gaza, une zone déjà bombardée et vidée de ses habitants. Pire encore, l’aide se limitait à des denrées sèches comme le riz et les lentilles, qui nécessitent de l’eau pour être cuisinées. Or, ni eau, ni lait infantile, ni produits d’hygiène, ni carburant n’étaient fournis.

La construction méthodique d’un camp de concentration

Selon Aguilard, il ne s’agissait pas d’une simple incompétence, mais d’un plan délibéré en trois phases :

1. Tester les sites pour évaluer la logistique.

2. Créer la confusion en ouvrant les sites de manière aléatoire et imprévisible.

3. Concentrer toute la population du centre et du nord vers un immense campement de 2,7 km dans le sud, vidé de toute infrastructure.

Avec des mots lourds de sens, il qualifie cette zone de « camp de concentration » par définition : une population entière parquée sans eau courante, sans électricité, avec des égouts à ciel ouvert, et sans aucun accès à des hôpitaux ou des écoles fonctionnels. L’objectif, selon lui, est de provoquer une lente agonie par la famine et la maladie.

La déshumanisation comme arme de guerre

Le traitement des civils palestiniens par l’armée israélienne (FDI) et les contractants de la GHF est le reflet d’une campagne de déshumanisation systématique. Le discours officiel visant à présenter chaque Palestinien – homme, femme et enfant – comme un membre du Hamas se traduit sur le terrain par une violence extrême.

Aguilard a été témoin de tirs de mitrailleuses et de chars sur des foules de civils non armés et affamés pour « contrôler la foule ». Les contractants américains ont rapidement adopté ces méthodes, utilisant gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc pour diriger les gens par la force. Un soldat israélien lui a même directement demandé : « Pourquoi nourrissez-vous nos ennemis ? On pourrait tous les tuer et ce serait fini. » Pour l’armée israélienne, les enfants ne sont vus que comme de « futurs membres du Hamas ».

Une organisation extrémiste aux commandes

Qui se cache derrière la Gaza Humanitarian Foundation ? Loin d’être une organisation humanitaire, Aguilard la décrit comme une entité secrète et extrémiste.

• Son dirigeant, Johnny Moore, est un leader autoproclamé du mouvement sioniste chrétien.

• La société sous-traitante est dirigée par un ancien de la division des activités spéciales de la CIA, spécialisée dans les opérations clandestines.

• Le responsable de la sécurité sur le terrain est le président d’un club de motards qui prône « l’anéantissement de tous les musulmans ».

Cette organisation, financée par l’argent du contribuable américain, sert d’intermédiaire à un gouvernement étranger pour mettre en œuvre un génocide.

Un appel urgent à la communauté internationale

Face à la destruction totale des infrastructures, où des bulldozers rasent systématiquement les quartiers bombardés pour empêcher tout retour, le temps presse. Anthony Aguilard lance un appel désespéré à la communauté internationale. Il ne s’agit plus de publier des avertissements timides, mais de condamner fermement la famine et le déplacement forcé.

Il exhorte le monde à exiger le retour immédiat des Nations Unies pour rétablir une véritable aide humanitaire. Car si rien n’est fait, prévient-il, il ne restera bientôt plus de peuple palestinien à défendre. « Nous serons témoins d’un holocauste moderne », conclut-il, soulignant que nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. La Palestine est devenue le miroir de notre humanité, et l’image qu’elle nous renvoie est insoutenable.

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