La scène se déroule sur l’émission de Piers Morgan, théâtre d’un échange houleux qui met en lumière une division profonde concernant l’histoire et l’identité palestiniennes. Au cœur de la discussion, des affirmations controversées sont lancées, déclenchant une réfutation passionnée de la part d’un invité israélien.
Les allégations initiales soutiennent que l’identité palestinienne aurait été « inventée dans les années 1970 ». Cette affirmation est répétée, accompagnée de l’idée qu’une « Palestine arabe » constituerait une menace pour la Grande-Bretagne, et que les sionistes auraient été opposés à toute solution qui ne leur accorderait pas la totalité de la Palestine « sur un plateau d’argent ». Étrangement, il est également fait mention de la possession d’un « passeport palestinien » entre 1921 et 1948, un fait qui, bien que mentionné par la même partie, semble contredire la thèse d’une identité nouvellement inventée. Ces arguments sont attribués à Brook Goly, présente sur le plateau.
Face à ces déclarations, un homme se présentant non seulement comme juif mais aussi comme israélien, a livré une réponse cinglante. Il a qualifié les arguments présentés par Brook Goly d’« insulte intellectuelle », affirmant qu’ils « appartiennent à la poubelle de l’histoire ». Son contre-argument est simple mais puissant : comment peut-on nier l’existence d’un peuple quand « sept millions de Palestiniens vivent entre le fleuve et la mer » ? Pour lui, la simple existence de ces millions de personnes rend absurde toute tentative de nier le peuple palestinien. Il a en outre déclaré que Brook Goly serait perçue comme « les méchants des livres d’histoire de nos enfants ».
Ce débat met en lumière l’intensité des controverses historiques et la détermination à défendre l’existence et la légitimité du peuple palestinien face aux tentatives de révisionnisme historique.
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