Gaza : la famine comme arme de guerre et le déshonneur de nos gouvernements

L’Europe, autrefois perçue comme le berceau des valeurs de liberté et de droit, fait face à un miroir déformant qui révèle une réalité choquante. Loin du modèle que nous avons été éduqués à suivre, nos gouvernements semblent aujourd’hui cautionner des actes d’une barbarie inouïe.

Il fut un temps, dans les années 50 et 60, où l’Europe se positionnait comme le centre du monde, le parangon des valeurs et du droit. Nous étions alors persuadés d’être au sommet, les meilleurs, investis d’une mission civilisatrice envers d’autres peuples. Or, l’actualité nous confronte à une réalité bien différente et déconcertante.

La famine : une arme politique d’une cruauté sans nom

Nous assistons aujourd’hui à l’utilisation délibérée de la famine comme arme de guerre au Moyen-Orient. Des enfants, âgés de 3, 5, 9 ou 10 ans, sont affamés, désespérés, transformés en instruments d’une stratégie politique. Peut-il y avoir acte plus barbare, plus répugnant et crapuleux que d’utiliser la faim contre des êtres aussi vulnérables ? Nos gouvernements, par leur inaction ou leur acquiescement tacite, semblent laisser faire, donnant carte blanche à cette horreur. Il n’y a pas de sanctions sérieuses, pas de critiques fermes, malgré des mois de cette situation.

Le silence complice et la faillite morale

Alors que certains ministres commencent à évoquer la possibilité d’un génocide, les mots ne suffisent plus. Si l’on pense réellement à un génocide, doublé de méthodes aussi barbares que l’affamement d’enfants, des actions concrètes sont impératives. N’importe quel parent, imaginant ses propres enfants soumis à une telle épreuve, deviendrait fou et prêt à tout. Pourtant, la réponse de nos dirigeants est un silence assourdissant, un « circulez, il n’y a rien à voir ». Cela révèle une immoralité totale de la part de ceux qui nous gouvernent, des personnes qui n’ont plus aucun droit à prononcer des mots tels que « droit » ou « droits de l’homme ».

Le cri d’alarme des humanitaires et notre devoir d’agir

Les représentants des organisations internationales humanitaires, y compris celles de l’ONU, pourtant nommés par l’Occident et habitués à des situations extrêmes, témoignent les larmes aux yeux de l’inhumanité et de la monstruosité de ce que nos gouvernements laissent se produire. Leur message est clair : la situation est insoutenable et doit changer.

C’est là que réside notre mission : faire entendre ce message, le diffuser à travers des photos et des témoignages. Il ne s’agit plus seulement de s’en souvenir aux élections, mais d’agir maintenant, constamment, en bloquant ceux qui permettent cette barbarie. Le temps est venu de dénoncer cette immoralité et d’exiger un changement profond.

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