Les chiffres officiels qui viennent de tomber révèlent une crise psychologique sans précédent au sein de l’armée. L’armée israélienne serait en train de craquer de l’intérieur, avec une explosion du nombre de soldats suivis pour des troubles. Les rapports font état de 85 000 cas recensés depuis le début des opérations à Gaza.

Ce décompte alarmant représente près d’un tiers des effectifs combattants. Il ne s’agit pas de simple fatigue. La situation est beaucoup plus grave, avec des rapports mentionnant l’envolée des cas de dépression sévère, l’augmentation dramatique de l’addiction à la drogue, et l’apparition de pensées suicidaires. Les soldats reviennent du front, brisés par ce qu’ils ont vu et par ce qu’ils ont été contraints de faire.

Le mythe de l’armée invincible semble s’effondrer. Malgré leur supériorité en termes d’avions et de bombes, le moral des troupes est détruit, suggérant que la guerre psychologique est perdue. Cette vague de traumatismes a mis le système de santé en situation de saturation. Celui-ci est désormais incapable de gérer l’ampleur du choc psychologique découlant d’un conflit qui dure trop longtemps.

La vérité est que l’obtention d’une victoire militaire ne sert à rien si les hommes ne tiennent plus. Le prix à payer pour Gaza dépasse la sphère politique; il est en train de détruire la société, et cette destruction semble irréversible.