L’information est officielle et le montant est vertigineux : Israël a récemment mobilisé l’équivalent de 618 millions de dollars (soit 2 milliards de shekels), une somme transférée par Benjamin Netaniaou au ministère des Affaires étrangères. Ce geste financier massif a un objectif déclaré : combattre ce qu’ils appellent la propagande antisémite à l’échelle mondiale.
La stratégie de l’inondation médiatique
Concrètement, l’intention derrière ce budget colossal est d’inonder les réseaux sociaux, les médias traditionnels et les campus universitaires afin d’imposer une vision particulière des événements et de l’histoire. Le gouvernement israélien, par cette action de communication intense souvent désignée sous le terme de Hasbara, cherche explicitement à contrer les récits qui circulent largement, notamment ceux qui affirment que l’armée tue des civils ou qu’Israël ne souhaite pas libérer les otages.
Netaniaou le dit clairement: il s’agit de contrer les narratifs qui remettent en question les actions de l’état.
Quand l’argent devient un aveu de faiblesse
Toutefois, une dépense atteignant le demi-milliard de dollars pour convaincre le monde entier de sa position soulève une question cruciale. Si un gouvernement doit dépenser des sommes aussi astronomiques pour prouver qu’il est « le gentil », cela peut être interprété comme l’aveu qu’il fait face à un énorme problème d’image.
Selon certains observateurs, un tel investissement prouve que les autorités reconnaissent être en train de perdre la guerre de l’image, et que l’argent est désormais considéré comme leur dernier recours pour tenter de contrôler la perception publique. Cette stratégie sans précédent nous pousse inévitablement à nous interroger : peut-on réellement acheter la vérité avec des dollars, ou le monde s’est-il déjà fait une opinion au-delà de l’influence de ces campagnes médiatiques ?
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