La capitale colombienne, Bogota, est actuellement le théâtre d’une conférence d’urgence cruciale organisée par le Groupe de La Haye. Née en janvier dernier face à l’impunité persistante de l’État israélien, cette initiative, qui a débuté avec huit États, rassemble aujourd’hui plus d’une trentaine de pays, marquant une première victoire significative. L’objectif est clair : faire enfin respecter le droit international et obtenir des sanctions juridiques, diplomatiques et économiques contre le régime israélien.

Les débats ont été marqués par des interventions de poids, soulignant toutes la responsabilité collective des États dans la poursuite du génocide à Gaza. Parmi les intervenants figuraient la ministre des Affaires étrangères de Colombie, un représentant du ministère sud-africain des Affaires étrangères, le représentant de l’État palestinien auprès des Nations Unies, ainsi que la Rapporteure spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens. Un médecin humanitaire tout juste rentré de Gaza a également livré un témoignage poignant, avant que la secrétaire générale du Groupe de La Haye ne conclue les échanges.

Le constat est sans appel : ce n’est pas le droit international qui a échoué, mais bien la volonté politique des États à le faire respecter. Le Groupe de La Haye se positionne comme un acteur clé pour changer cette dynamique.

En marge de cette conférence, une autre rencontre s’est tenue à l’invitation du ministère de la Culture de Colombie, à laquelle Rima Hassan a eu l’honneur d’intervenir aux côtés de Francesca Albanese. Cette intervention a été l’occasion d’insister sur la complicité européenne face aux crimes commis par le régime israélien, des crimes qui demeurent impunis.

Les avancées des travaux du Groupe de La Haye et les mesures concrètes qui seront prises à l’issue de ce sommet seront attentivement suivies. Cette conférence représente un pas important vers la justice et la responsabilisation sur la scène internationale.