Un bateau nommé Handala : briser le blocus pour la Palestine libre

Emma Fourreau, une femme politique engagée, a récemment pris la mer à bord du bateau Handala, une initiative audacieuse visant à briser le blocus humanitaire imposé à Gaza et à dénoncer le génocide en Palestine. Cette action s’inscrit dans un mouvement de solidarité internationale qui continuera, peu importe le nombre de bateaux interceptés, pour acheminer l’aide nécessaire et faire entendre la voix des peuples.

Le symbole fort du Handala

Le nom même du bateau, Handala, est lourd de signification. Il est inspiré d’un petit enfant de 10 ans, créé par un caricaturiste palestinien en 1948, l’année de la Nakba. Handala est toujours représenté de dos et ne se retournera, dit-on, que lorsque la Palestine sera libre. Ce symbole est d’autant plus poignant aujourd’hui que les enfants sont en première ligne à Gaza, avec plus de 20 000 d’entre eux ayant perdu la vie, sans compter ceux qui n’ont pas encore été retrouvés sous les décombres. Il ne s’agit pas seulement de chiffres, mais d’histoires individuelles de souffrance et de pertes, de familles retrouvant leurs proches « en morceaux sous les bombes ».

Une action face à la complicité politique

Emma Fourreau et ses compagnons de route embarquent pour cette mission parce qu’ils estiment que les responsables politiques, notamment Emmanuel Macron et l’Union européenne, ont failli à leur devoir et sont complices du génocide. L’Union européenne, en tant que premier partenaire commercial d’Israël, est accusée d’encourager et de financer indirectement cette situation, recevant des produits israéliens de manière préférentielle. Pour les participants à cette traversée, il s’agit de « laver ce sang » sur les mains de leurs dirigeants et de rappeler que les peuples, eux, se tiennent du côté du peuple palestinien. Mettre leur « intégrité physique dans la balance » est un acte de fierté et de défi face à cette inaction.

La réalité glaçante de l’aide humanitaire à Gaza

La vidéo met en lumière la situation désastreuse de l’aide humanitaire à Gaza. Ce que Netanyahou prétend être de la « distribution alimentaire » est en réalité qualifié de « pièges mortels ». Des centaines de personnes meurent ou sont blessées en tentant de récupérer de la nourriture, un « sadisme inouï » qui va jusqu’à empêcher l’entrée de lait infantile. Il est rappelé que les membres du Hamas ne se nourrissent pas de lait infantile ; ce sont des bébés qui en ont besoin. Le génocide est mené non seulement par les bombes, mais aussi par l’organisation délibérée de la famine. Les images filtrées sur les réseaux sociaux ne représenteraient qu’une infime partie de la réalité sur place.

Briser le blocus, créer un couloir humanitaire

L’objectif principal du Handala est clair : arriver à Gaza et créer un couloir humanitaire. Bien que l’aide à bord soit « infiniment insuffisante », elle vise à ouvrir un premier passage pour que d’autres bateaux puissent suivre. Il est souligné que acheminer de l’aide humanitaire est parfaitement légal, tandis que le génocide et l’interception de l’aide sont illégaux. L’équipage anticipe que les médias traditionnels critiqueront leur action, comme cela fut le cas pour le précédent bateau, le Madeline, dont l’aide avait été prétendument « récupérée » par Israël pour être livrée, ce qui s’est avéré être une « propagande ».

Un appel à la vigilance et à la solidarité continue

La vidéo est un appel vibrant à la population pour relayer quotidiennement la traversée du Handala afin d’assurer la protection de ses occupants, mais surtout pour continuer à diffuser les images de Gaza et les histoires individuelles des familles palestiniennes. Il n’y a « pas de vacances pour le génocide », c’est une réalité constante. Les citoyens sont encouragés à ne jamais fermer les yeux, à se méfier de la désinformation médiatique et à rappeler au peuple palestinien que l’inaction de certains dirigeants français ne représente pas la France dans son ensemble. L’espoir est grand que cette mission symbolique ouvre la voie à un avenir où la Palestine sera enfin libre.

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