Le silence assourdissant : quand la mort de citoyens américains en cisjordanie reste impunie

Le calvaire des américains en cisjordanie : un schéma troublant d’impunité

La mort tragique de Saiafa Musullet, un américano-palestinien de 20 ans originaire de Floride, lors d’une visite familiale à San Jill, met en lumière une réalité glaçante. Le jeune homme a été sauvagement battu à mort par une foule de colons israéliens pendant trois heures d’agonie, les secours ayant été délibérément bloqués.

Ce drame n’est malheureusement pas un événement isolé en Cisjordanie. Il s’inscrit dans un schéma préoccupant : pas moins de huit citoyens américains ont été tués dans des circonstances non élucidées depuis 2022. Parmi ces victimes figurent des personnalités bien connues telles que Shireen Abu Aklay, une journaliste américaine, et Ansengar Edsky, un militant américain, tous deux abattus par les forces israéliennes lors de manifestations à Bedia.

Ce qui rend ces affaires encore plus troublantes est la qualification systématique de ces décès comme des « erreurs ». À ce jour, aucune accusation criminelle ni aucune poursuite n’ont découlé de ces morts de citoyens américains. Il est difficile d’imaginer qu’encercler quelqu’un et le battre pendant trois heures puisse être considéré comme une simple erreur ou une conséquence involontaire. Cette situation soulève de sérieuses questions sur la responsabilité et la justice, particulièrement lorsque les vies de citoyens américains sont en jeu et que les circonstances de leur mort restent sans réponse claire ni conséquences judiciaires.

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