L’assassinat d’un américano-palestinien expose un cycle de violence et d’impunité en cisjordanie

La tragédie de Safa Musullet et le cri pour la justice en Cisjordanie

Dans le contexte des récentes actions militaires israéliennes au Moyen-Orient, un nouveau scandale secoue la Judée-Samarie, plus communément appelée la Cisjordanie. Un citoyen américain, Safa Musullet, âgé de 20 ans et né en Floride, a été brutalement assassiné alors qu’il rendait visite à sa famille à Sanjil, exposant une fois de plus la violence persistante des colons israéliens dans la région.

Les détails de sa mort sont particulièrement glaçants : Safa Musullet a été encerclé par une foule de colons israéliens, battu à mort pendant trois longues et agonisantes heures, et les secours ont été délibérément empêchés d’intervenir. Au cours de cette même attaque, un Palestinien nommé Muhammad Shalabi a également été abattu.

Face à cette tragédie, les États-Unis ont réagi. Le secrétaire d’État Marco Rubio a affirmé que les États-Unis protègent tous les citoyens américains à travers le monde, en particulier en cas de meurtre injuste. L’ambassadeur américain en Israël, Mike Hakabe, a qualifié cet acte de criminel et terroriste, exhortant Israël à mener une enquête. Cependant, la famille de Safa Musullet ne souhaite pas une enquête menée par Israël ; elle demande une enquête dirigée par les États-Unis.

Cette situation n’est malheureusement pas un incident isolé en Cisjordanie. Elle s’inscrit dans un schéma récurrent d’attaques de colons israéliens contre les communautés palestiniennes. Ces agressions incluent l’incendie de maisons, de fermes et la destruction de vies, souvent sous la protection des forces israéliennes. Ce qui est encore plus troublant, c’est que Israël tient rarement ces assaillants responsables de leurs actes.

Depuis 2022 seulement, huit meurtres non résolus de citoyens américains ont été recensés. Parmi eux figurent Shireen Abu Aklay, une journaliste américano-palestinienne abattue par les forces israéliennes à Jénine, et Anenar Edki Edgi, un activiste turco-américain tué par les forces israéliennes lors de manifestations à Bedia. Dans ces cas, les décès ont été qualifiés d’« erreurs » ou d’« involontaires », sans qu’aucune accusation criminelle ou poursuite n’ait été engagée.

Il est difficile d’imaginer qu’encercler quelqu’un et le battre pendant trois heures puisse être considéré comme une simple erreur ou une conséquence involontaire. Alors que les responsables américains appellent Israël à enquêter sur cet acte de terrorisme, la question demeure : quelles mesures concrètes seront prises pour garantir la justice et mettre fin à ce cycle de violence et d’impunité en Cisjordanie ?

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