Le soutien à la Palestine est de plus en plus réprimé, suscitant de vives inquiétudes chez des observateurs comme Francesca Albanese, qui met en lumière la gravité de la situation actuelle.
Selon elle, l’impossibilité de s’exprimer librement en soutien à la Palestine est un signe que les limites ont été largement dépassées. Elle dénonce la prohibition de manifestations et de conférences, et le fait que des personnes soient punies pour avoir critiqué l’État d’Israël ou même arrêtées pour avoir porté un keffieh. Pour Francesca Albanese, cette situation est extrêmement grave.
Ce qui la laisse particulièrement perplexe, c’est le manque de compréhension au sein du public. Elle insiste sur le fait que cette question ne se limite pas aux Palestiniens ou aux Arabes, mais qu’elle touche et concerne toutes et tous dans une société. Elle souligne que de nombreux juifs et juives se sont également joints aux protestations contre cette répression.
Francesca Albanese exprime sa surprise et son questionnement concernant la France, qu’elle a toujours considérée comme le pays le plus avancé en termes de société civile. Elle contraste l’engagement de certains juifs et juives dans les protestations avec l’attitude de communautés juives très conservatrices, notamment en France et en Italie, qui sont, selon elle, disposées à défendre Israël même face à la mort de 18 000 enfants. Elle se demande où sont les autres Français et Françaises face à cette situation.
Pour elle, la situation actuelle est un signal alarmant pour les libertés fondamentales et appelle à une prise de conscience collective, car la répression d’une voix, quelle qu’elle soit, peut ouvrir la voie à la restriction des libertés pour tous.
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