Dans un témoignage empreint d’une profonde émotion, Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés, a livré un message puissant qui résonne comme un cri d’alarme pour le monde. Avec des mots choisis, elle a exprimé la gravité de la situation, allant jusqu’à comparer ce qu’Israël fait actuellement à un régime qu’elle estime être pire que l’apartheid que l’Afrique du Sud a connu.

Marquée par l’intensité de ses propres propos, au point d’en être visiblement émue, Francesca Albanese s’est adressée directement aux Palestiniens et à tous ceux qui, partout dans le monde, se tiennent à leurs côtés, souvent au prix de grands sacrifices. Elle a affirmé avec conviction que, quoi qu’il arrive, la Palestine inscrira cette période non pas comme une simple note de bas de page dans les chroniques de potentiels conquérants, mais comme un nouveau vers d’une saga séculaire. Cette saga est celle de peuples qui se sont levés contre l’injustice, le colonialisme et, plus que jamais aujourd’hui, contre ce qu’elle qualifie de tyrannie néolibérale.

Son intervention a également mis en lumière une préoccupation majeure pour les mouvements de pays comme la Colombie et l’Afrique du Sud : l’urgence de mettre fin à ce qu’elle perçoit comme un génocide. Elle a souligné que la souffrance incommensurable représente un avertissement clair pour l’humanité entière, et qu’il est grand temps de cesser de ne s’occuper que des symptômes de cette situation. L’émotion de Mme Albanese, qui s’est excusée d’être submergée par ses sentiments, n’a fait que renforcer la portée de son message : les conséquences de cette situation vont bien au-delà des frontières de la région, et leur résolution est devenue une question cruciale pour l’avenir de l’humanité.