Le nouveau film Superman fait couler beaucoup d’encre, non seulement pour ses exploits héroïques, mais aussi pour un message politique supposé. Selon une analyse détaillée, le film serait perçu comme anti-Israël par certains spectateurs, en raison de parallèles frappants avec la situation au Moyen-Orient.
Dès les premières scènes, le film met en scène un conflit où des civils sans défense se battent avec des bâtons et des bouts de papier face à une force militaire suréquipée. Cette dichotomie est l’un des premiers indices soulevés par l’analyse. L’intrigue débute dans un pays qui serait financé et armé par les États-Unis. Il est souligné qu’il n’existerait pas d’autre conflit où les États-Unis se rangent du côté de « personnes blanches » contre un « pays à prédominance brune » dans une zone géographique très restreinte. La carte du territoire représenté à l’écran serait également étonnamment similaire à celle de Gaza.
L’analyse insiste sur le fait que le film n’est pas subtil dans ses allusions. La scène finale, en particulier, est décrite comme une recréation « précise à 90% » d’une image connue, renforçant l’idée d’un parallèle intentionnel. On y voit un jeune garçon sur le point d’être abattu par des militaires avant l’intervention des super-héros pour le secourir.
Cette séquence symbolise plusieurs aspects clés pour les observateurs. Elle dépeint la déshumanisation des enfants face à l’appareil militaire et met en lumière l’asymétrie flagrante des forces en présence : d’un côté, des unités militaires lourdement armées avec des chars, de l’autre, des personnes se défendant avec « littéralement tout ce qu’elles peuvent trouver ». Le contraste est si fort qu’il est qualifié de « fasciste » par l’analyse.
En somme, le nouveau film Superman, au-delà de son intrigue de super-héros, est interprété par certains comme une allégorie claire du conflit israélo-palestinien, dénonçant une injustice et une disproportion de pouvoir qui rappellent de près les événements du monde réel.
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