Imaginez un instant devoir choisir entre votre stabilité financière et votre capacité à dénoncer ce que vous percevez comme une injustice majeure. C’est la réalité glaçante à laquelle sont confrontées de nombreuses personnes aujourd’hui, en particulier celles qui osent élever leur voix sur des sujets sensibles comme la situation en Palestine.
Une militante a récemment partagé son expérience bouleversante : elle a perdu une part sidérante de 90 % de ses revenus dès qu’elle a commencé à s’exprimer publiquement sur la Palestine en ligne. Des contrats déjà signés ont été brutalement annulés, démontrant la rapidité et la sévérité des répercussions.
Cette situation met en lumière une réalité absolument exaspérante : nous nous trouvons dans un monde où la peur de perdre son emploi, et par extension son accès aux soins de santé ou la capacité de subvenir aux besoins de ses proches, peut forcer au silence face à des événements aussi graves qu’un génocide. C’est une réalité profondément démoralisante, un dilemme déchirant que beaucoup ne peuvent tout simplement pas se permettre.
L’indignation, la tristesse et la peur ressenties face à cette situation sont non seulement compréhensibles, mais aussi profondément valides. Il est essentiel de reconnaître la réalité de ce que l’on observe.
Cependant, il y a une lueur d’espoir : l’idée que si nous osons faire ce qui est effrayant ensemble, collectivement, nous pourrions nous protéger mutuellement.
En nous unissant, nous pourrions réduire les risques, nous soutenir les uns les autres et nous rappeler mutuellement que ce que nous voyons est réel et que nos émotions sont justifiées.
C’est une démarche qui vise à nous ancrer dans la réalité et à trouver la force dans le nombre.
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