Le témoignage livré dans cette vidéo émane d’un individu qui, après avoir été sioniste « pendant longtemps », a vu sa vision radicalement transformée.
Animé par le « fantasme d’une société idéale fraternelle », il a pris la décision d’aller vivre en Israël.

C’est son expérience de trois ans en tant que médecin à Beer-Sheva qui l’a « guéri » de son sionisme.
Les raisons de cette désillusion sont profondes :

Il décrit les relations humaines sur place comme « désastreuses », insistant particulièrement sur la « violence à un niveau incroyable » dans les relations entre Juifs.

Ses « rêves » et « fantasmes » d’une société fraternelle se sont « effondrés », car il ne s’est « pas retrouvé là-dedans ».

Au-delà de cette expérience personnelle, le médecin se déclare « bouleversé » par la « barbarie » actuelle qu’il observe, une barbarie qui semble « n’avoir aucune limite ». Il cite spécifiquement le « massacre de médecins, de journalistes, d’enfants, de vieillards ».

Bien que lui-même Juif et attaché culturellement à son judaïsme, il analyse le sionisme comme s’étant « constitué sur une forclusion du judaïsme », le décrivant comme une « boîte vide dont les parois étaient faites de violence nationale nationaliste ».

Pour lui, cette « forclusion » culmine aujourd’hui dans le « génocide » du peuple palestinien, qu’il considère comme un « peuple frère ».
Il va jusqu’à qualifier cette situation d’« infini de barbarie pire peut-être que ce que les nazis ont fait », exprimant son profond scandale et son incertitude quant aux conséquences à moyen terme.